Le rêve hollywoodien de Jérôme Leroy
Interviews • Publié le 16/03/2010 par et

Février 2009. C’est par l’un de ces heureux hasards de circonstances que l’auteur de ces lignes assiste, au terme d’une projection dans une salle parisienne, à un tableau peu commun. Alors que se déroule lentement le générique final du film d’animation The Tale Of Despereaux (La Légende de Despereaux) et que la salle est déjà, comme à l’habitude, pratiquement désertée, un petit groupe de spectateurs resté sur place s’anime, chacun s’agitant sur son siège, portable en main pour certains, œilleton tourné vers l’écran, attendant assurément quelque chose… Et (surprise !) c’est lorsque apparaissent finalement les crédits musicaux que retentissent des applaudissements et des « bravo » enjoués… Un coup d’œil suffit alors à identifier le nom tant attendu : Jérôme Leroy.


Compositeur, orchestrateur et chef d’orchestre, ce parisien de 28 ans a vécu, en près d’une dizaine d’années, à force de travail et de volonté, ce qu’on peut appeler un véritable rêve hollywoodien. Aujourd’hui installé à Los Angeles, il est notamment devenu l’assistant personnel de William Ross et, en plus de croiser son nom aux côtés de ceux de compositeurs tels que Pinar Toprak (avec lequel il collabore régulièrement depuis trois ans), on devrait également le retrouver prochainement en charge des partitions de deux productions réalisées par Alex Kazan, Q For Death et Hilltop Cemetery.


En exclusivité pour les lecteurs d’UnderScores, Jérôme Leroy revient aujourd’hui sur ce parcours qui l’a mené du treizième arrondissement de Paris à « l’usine à rêves » américaine, nous livrant du même coup un regard passionné sur ce système musical hollywoodien qu’il vit de l’intérieur.

 

Olivier Desbrosses
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