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Frizzell connait son affaire, et cette énième musique de thriller dans sa carrière est aussi solidement maitrisée que les autres, avec un excellent travail sur les atmosphères et un chouette processus de décomposition progressive de celles-ci. L’album semble un peu trop long, mais quelques belles pièces surnagent cependant. L’honneur est sauf !
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Du boulot de pro, comme souvent chez Frizzell, un soutien solidement charpenté donc mais sans grande particularité, à l’image de cette courte comptine de boîte à musique joliment dénaturée mais guère originale dans un tel contexte.
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Avec son savoir-faire, Frizzell plante aisément un décor faussement heureux, avec cordes, guitares, piano et électronique, dissimulant de justesse le malaise. Le bonheur se décompose petit à petit grâce aux mêmes éléments. Frizzellito use pleinement de clichés rabâchés, mais le fait consciencieusement et du coup, ça s’écoute carrément bien.
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Dans le genre thriller/épouvante, Frizzell a fait déjà mieux (voir l’excellent The Reaping ou le biblique Legion). Dans cette histoire de procréation pour autrui, le compositeur cisèle son piano, ses cordes et autres effets synthétiques. C’est très pro, parfois même habile, mais cela manque d’ampleur et reste bien souvent trop sage.
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