Rédacteur chez UnderScores
Alors à l'orée de l'adolescence, au début des années 80, le jeune Christophe découvre à la télévision, coup sur coup, deux chefs d'œuvre qui marqueront son esprit à jamais. Le premier, Rocky, fait naitre en lui la jubilation par les mélodies riches en émotion de Bill Conti, devenu maintenant un de ses compositeurs fétiches. Le second, Vertigo d'Alfred Hitchcock, le plonge dans la musique du géant Bernard Herrmann, par le biais d'une partition pleine de mystère et de romance. Puis c'est l'escalade : il est tellement absorbé par la puissance des plus belles pages de la musique de film qu'il en vient à étudier de plus près le solfège et la composition (en quasi autodidacte, d'où son niveau plutôt moyen). Durant les mois suivants, il découvre John Williams et son Return Of The Jedi au cinéma. Transporté par la musique, il devient rapidement fan de ce compositeur. Son cercle de connaissances s'élargit et il en vient, plus tard, à admirer James Horner (un autre de ses compositeurs préférés) et Franz Waxman, notamment. Et puis, en 1989, c'est la claque : alors que tout le monde s'éclate sur la Bat Dance de Prince, il n'a d'oreille que pour les notes du Batman de Danny Elfman (par ailleurs, un des premiers CDs qu'il achète). Depuis lors, son amour pour la musique du compositeur attitré de Tim Burton ne s'est jamais démenti. Aujourd'hui, Christophe erre dans les couloirs obscurs d'UnderScores où il peut disputer le bout de gras avec d'autres êtres atteints du même syndrome que lui. Et l'aventure continue...