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Approche bâtarde où Holt n’a pas les coudées franches pour imposer son univers (on doutera qu’il eût été aussi singulier que celui de Göransson pour The Mandalorian) et où Ross pose ici ou là ses ersatz williamsiens. Même si on prend sans rechigner le thème mesuré et sobre du vieux Maître, difficile d’approuver cette laborieuse non-coopération.
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L’album propose le thème (grave et noble) de Williams, 28 minutes de Ross et enfin 51 minutes de Holt. En connaisseur du travail williamsien, Ross s’inscrit dans la tradition, tandis que Holt livre un score aux influences plus contemporaines. Après Loki et Kenobi, on peut espérer que Disney continue à offrir d’autres projets à la compositrice.
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John Williams évoque avec brio ce que l’on suppose être les tourments et aspirations d’Obi-Wan. Simple, mémorable, matière à variations filant des frissons. Sauf que tout le budget est passé dans un score à la RCP-Tyler parfaitement impersonnel. William Ross tente de sauver les meubles avec juste 20 musiciens. Un gâchis.
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Le thème de Williams, tragique et noble, ainsi qu’on pouvait s’y attendre (c’est peut-être le reproche à faire), plane à des milliers d’années lumières du scoring basique et bourré des clichés du moment de Holt et Ross. Qui reste le plus grand ? Réponse A : J. Williams. Réponse B : H. Zimmer. Réponse C : C. Cirino. Réponse D : Obi Wan Kenobi.
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110 Holt, alternatif, court-jus. Un exécutif peu mélomane confondrait-il Natalie et Gustav Holst ? Le monde se divise en deux catégories : ceux qui savent (Williams, Ross), et ceux qui creusent. Holt, malgré 3-4 jolis moments, c’est le coup de pelle de la médiocrité. Ross et le thème de Williams (pertinent as usual) remontent la moyenne.
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