Né la même année que le premier choc pétrolier (d'après ses parents, les deux événements ne sont pas liés), le petit Franck s'initie très tôt aux joies du cinéma, grâce à son papa. Avec les années 80, c'est la Dernière Séance d'Eddy Mitchell qui conforte son goût, déjà très prononcé, pour le cinoche. Du côté de l'animation, il grandit avec Dorothée et Claude Pierrard, qui ne sont évidemment pas ses parents. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, musiques et images ont toujours été étroitement liées. Avec son magnétophone à cassette, il passe d'ailleurs de nombreuses heures à enregistrer les génériques de dessins animés et de séries, mais aussi les musiques de films. Avec les années 90, il découvre Mad Movies, où il dévore les critiques de BO, et bien sûr Dreams Magazine dans les années 2000. Curieux, il adore découvrir de nouvelles musiques. Et si les BOF forment la part principale de ses écoutes, il erre souvent du côté du jazz, de la chanson française des années 20 à 60, du rock, de la soul, du hard-rock et bien sûr des artistes asiatiques (qui vrillent les tympans de certains grognons). A l'heure du téléchargement consumériste de musique, il reste inlassablement attaché à ses petits CD. De la nostalgie ? Non, du simple bon sens.