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Partition balisée incorporant ponctuellement voix féminine soliste, guitare électrique rock soupçon de synthwave pop, avec une ampleur qui rappelle le HGW de Narnia et surtout des séquences d’action orientées vers les frénésies choro-orchestrales de Powell. Zirngibl emballe ça avec un vrai talent mais on apprécierait un peu plus de personnalité.
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Passons sur les 26 minutes de chansons moches pour se consacrer aux 31 minutes de score. Après le navrant Transit (qui n’est pas un documentaire sur la constipation) et le superbe Finis Terrae, le compositeur au nom qui cartonne au scrabble nous propose un score orchestral bourré d’énergie, même s’il s’avère assez classique.
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Les 30 minutes de score (évitez les chansons) montrent le talent indéniable de Zirngibl. Écriture pleine d’assurance (maniant avec humour des sonorités pseudo-80’s), orchestrations riches et limpides… Difficile toutefois d’ignorer l’influence énorme de John Powell, rendant la thématique bien trop dérivative. Scrogneugneu.
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Après s’être farci une vingtaine de minutes de chansons d’une tartitude ahurissante, on découvre un score orchestral pour dessin animé qui n’évite pas toujours le mickey-mousing, mais qui reste très bien écrit et fun, presqu’à l’ancienne, par un compositeur allemand dont le nom, improbable s’il en est, sera surement à retenir (avec difficulté).
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Licornes, plastique fluo, pré-ados. Cerné par une sélection de chansons qui donnent le ton, ce score sous-John Powell magico-girly fait le job avec autant de personnalité que l’esthétique du film, un catalogue de magasin de jouets. Je note le savoir-faire car mon cerveau a rapidement fait « Zirngibl », mais vu le produit ce dernier n’avait pas le choix.
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