Attention les dégâts !

[Mortimer]

Morton Stevens qui a souvent collaboré avec Jerry Goldsmith. Et encore à l'honneur chez Dragon's Domain Records avec "Adieu Irlande" (The Manions of America) diffusé sur la 3 pratiquement 10 ans après sa création.
J'avais complétement oublié ce cd One Man Jury. Merci pour cette piqure de rappel.

[Bmcready]

Au menu cette semaine, un polar estampillé seventies avec Jack Palance prêt, comme à chaque fois, à faire glapir la poudre... Mais, mais... nom d'un katana en caoutchouc mou, quelle damnée rosse s'escrime-t-elle donc à semer l'anarchie dans l'agencement de mes fiches cartonnées ? À moins qu'un hasard cocasse soit seul responsable du goût subit de l'acteur au faciès fracassé pour l'anaphore mélomane... Quoi qu'il en soit, une poignée de numéros seulement après Alessandro Alessandroni, c'est maintenant Morton Stevens qui profite à plein régime de ce tirage de couverture à soi. Tout ceci sous l'affable égide d'un Totophe Lowry pétaradant de santé.

Pour le coup, l'ami Sam m'a fortement donné envie de découvrir ce score de cet excellent artisan.
Achat du CD fait ce jour sur Rakuten.

[Sam Lowry]

Voilà qui fait rudement plaisir (et encore plus, surement, à M. Rakuten ) !
Merci pour ton commentaire Bm !

[Bmcready]

Voilà qui fait rudement plaisir (et encore plus, surement, à M. Rakuten ) !
Merci pour ton commentaire Bm !

M. Rakuten, qui malgré ses défauts, est le seul à proposer ce score épuisé à un prix tout doux

[Lee Van Cleef]

Il manque cruellement au cinéma, notre Cri-Cri Lambert ! Toujours à l'affût d'un mauvais coup durant ses vertes années, en permanence prêt à donner de sa svelte personne dans des trucs mouvementés qui, parfois, se distinguent par une idée alléchante, ou un concept branque, enfin, quelque chose légitimant les doigts dans le nez un visionnage toutes affaires cessantes. L'opération castagne du jour est de ces olibrius-là, et ça grâce à son compositeur Tony Riparetti. Quid ? Quomodo ? Warum ? Piétinez bien vite les braises érubescentes de l'affolement, car le vieux Van Cleef se propose de jeter sur toute l'affaire une lumière vespérale.

[Bmcready]

Il manque cruellement au cinéma, notre Cri-Cri Lambert ! Toujours à l'affût d'un mauvais coup durant ses vertes années, en permanence prêt à donner de sa svelte personne dans des trucs mouvementés qui, parfois, se distinguent par une idée alléchante, ou un concept branque, enfin, quelque chose légitimant les doigts dans le nez un visionnage toutes affaires cessantes. L'opération castagne du jour est de ces olibrius-là, et ça grâce à son compositeur Tony Riparetti. Quid ? Quomodo ? Warum ? Piétinez bien vite les braises érubescentes de l'affolement, car le vieux Van Cleef se propose de jeter sur toute l'affaire une lumière vespérale.

Bravo à toi Lee de mettre en lumière ce très bon score de Tony Riparetti.
J'aime beaucoup l'album sorti chez Howling Wolf Records et parmi les nombreux titres, j'ai une affection particulière pour cette chanson de Roberto Amaral.

[Ratatouille]

Et dire que j'ai vu le film au cinéma... merci monsieur Talgorn !

[Mortimer]

Et dire que j'ai vu le film au cinéma... merci monsieur Talgorn !

Le son n'est pas terrible. Il est meilleur sur le CD que je possède. Par contre je n'ai pas réussi à le voir au ciné, je crois qu'il n'est pas resté longtemps à l'affiche. J'ai du attendre la sortie VHS pour le voir.

[Dadid]

Il manque cruellement au cinéma, notre Cri-Cri Lambert ! Toujours à l'affût d'un mauvais coup durant ses vertes années, en permanence prêt à donner de sa svelte personne dans des trucs mouvementés qui, parfois, se distinguent par une idée alléchante, ou un concept branque, enfin, quelque chose légitimant les doigts dans le nez un visionnage toutes affaires cessantes.

Comme toujours, ton article d'historien cinéphage pervers remet bien le film et sa musique en perspective dans le paysage du film d'action de l'époque, ça m' a (presque?) donné envie de le voir ! Notre cri-cri ne laissait pas passer une occasion, avoir travaillé avec le meilleur cinéaste amateur du monde, Albert Pyun (ou est-ce Claude Lelouch ?) est déjà une marque de flair.

[Ratatouille]

Bon comme j'avais rien dit sur Morton Stevens voici un de ses thèmes que j'adore...

[Ratatouille]

Et encore un peu de Stevens...

[Lee Van Cleef]

Confronté à ce Goliath tout en barbe drue et en pectoraux mafflus, l'amateur averti du bis en jupette croit flairer quelque alias américanisant à la hussarde un bon vieil Hercule, à moins qu'il ne s'agisse de Maciste, ou peut-être d'Ursus, ou d'un autre encore des virils tauliers du muscle opera. Mais non, il ne s'agit que d'Emiliano, interprété par Steve Reeves le magnifique, prêt à casser du Lombard casqué sous les yeux en amande de la "bombe H" cubaine Chelo Alonso. Si d'aventure ce n'était pas suffisant pour lui donner du cœur à la besogne, il pourrait compter également sur la musique aux gros biscoteaux de Les Baxter, qui remplace Carlo Innocenzi au pied levé, et surtout sur le soutien d'airain d'un Totophe Lowry abattant du feuillet avec autant d'ardeur qu'on en déployait jadis à soulever des rochers en polystyrène.

[Lee Van Cleef]

Ceux et ceusses qui voient la conquête spatiale d'un oeil dubitatif, pour ne pas dire franchement hostile, disposent en règle générale d'un argument coulé dans le béton : si l'homme parvenait un jour à étendre son royaume aux lointaines galaxies, ça serait inévitablement pour y foutre le bordel. Une opinion partagée par un nombre pléthorique d'auteurs de science-fiction, dont le géniteur de Venus Wars, qui fait de l'étoile du Berger le décor terreux d'une guerre en tous points semblable à celles ayant si souvent ensanglanté notre bonne vieille Terre. Pour mettre les gaz et entretenir l'espoir malgré tout, nul autre qu'un Joe Hisaishi en mode voyou ; lequel, si peu familier soit-il à nos esgourdes, est parvenu à tirer au vieux Van Cleef plus d'une flatulence de satisfaction.

[Nameless1138]

Intéressant ! Va falloir que j'essaie d'écouter ça à l'occasion ! Ca donne envie et j'aime déjà beaucoup l'extrait !

[Lee Van Cleef]

Dadid ayant pris soin ailleurs de dérouler le moelleux amarante du tapis des célébrations royales, il ne me reste plus grand-chose à ajouter, sinon que Nichelle Nichols (Uhura dans Star Trek !), en mère maquerelle irrésistible de vulgarité braillarde, qui mène son bataillon de péripatéticiennes à la schlague et les fait même défiler comme pour un défilé de prêt-à-porter, constitue au même titre que la présence physique et musicale d'Isaac Hayes une excellente raison de se pencher avec gourmandise sur le cas Truck Turner.

[Misquamacus]

Bidi - Bidi - Bidi - Bidi ! (On est envahi !)

[Edern]

Ceux et ceusses qui voient la conquête spatiale d'un oeil dubitatif, pour ne pas dire franchement hostile, disposent en règle générale d'un argument coulé dans le béton : si l'homme parvenait un jour à étendre son royaume aux lointaines galaxies, ça serait inévitablement pour y foutre le bordel. Une opinion partagée par un nombre pléthorique d'auteurs de science-fiction, dont le géniteur de Venus Wars, qui fait de l'étoile du Berger le décor terreux d'une guerre en tous points semblable à celles ayant si souvent ensanglanté notre bonne vieille Terre. Pour mettre les gaz et entretenir l'espoir malgré tout, nul autre qu'un Joe Hisaishi en mode voyou ; lequel, si peu familier soit-il à nos esgourdes, est parvenu à tirer au vieux Van Cleef plus d'une flatulence de satisfaction.

Merci Lee pour ton papier en forme "d'étude de texte" un peu. J'appréciais déjà cet album d'Hisaishi sans avoir jamais cherché à en savoir plus sur l'œuvre mise en musique et cal permet de mieux la comprendre et l'apprécier.

[Lee Van Cleef]

Ah, mais je n'exige pas le moindrement que tu témoignes à mes traditionnelles élucubrations une confiance aveugle, cher vieux Trooper ! Pour en avoir le cœur net, il n'y a pas trente-six solutions — une seule, en vérité : mettre la main illico sur ce remuant et formidablement divertissant Venus Wars, qui rappelle à quel point l'animation japonaise étincelait de santé durant les années 80.

[Lee Van Cleef]

Si le nom de guerre de Pinnipède Renflé lui siérait aujourd'hui indubitablement mieux (c'est vraiment con, de vieillir...), Steven Seagal, quelque trente ans auparavant, s'affairait film après film à certifier que Saumon Agile n'était pas un vain alias. Tournant pour de bon le dos au bitume craignos qu'il arpentait à ses débuts, en vigilante sadique et friand de cours d'anatomie in extenso, notre Dalaï-lama au catogan glamour récidivait dans le blockbuster "diehardesque" avec les nouvelles aventures du cuistot défourailleur Casey Ryback. Cinématographiquement, le TGV espéré ressemble plutôt à un chétif tchou-tchou de campagne. Sur le plan musical, en revanche, ayez foi en l'éclatante allégresse du brave Sam lorsqu'il affirme combien le remplacement de Gary Chang par le roi Basil tient d'une bénédiction royale.

[Nameless1138]

Belle analyse, qui me donne bien envie de le réécouter !

[Lee Van Cleef]

Qui aime bien châtie bien, à en croire un antédiluvien tortillon de sagesse populaire. Autant dire, si l'on se remémore les tombereaux de quolibets sous l'énorme masse desquels il finit enseveli à moult reprises, que nous nous consumons tous à l'égard de Luc Besson d'un amour par trop babylonien pour être quantifié via de simples appareils de mesure terrestres ! Preuve en est aujourd'hui le papier rempli de trucs gentils (et aussi de moines galvanisés par l'absinthe) que le vieux Van Cleef aura pris bien du plaisir à griffonner. À la fin, il restait même un peu de place pour faire crisser la brosse à reluire sur le crâne du sous-estimé Colin Towns...

[Lee Van Cleef]

Au début, le vieux Van Cleef était parti pour inventorier, en guise de préambule, les caractéristiques siamoises pullulant entre The Punisher et le Batman de Tim Burton : même année de production, mêmes atmosphères nocturnes de déréliction urbaine, même justicier noir de jais que le traumatisme lié au massacre de sa famille pousse vers le point de non-retour... Et puis m'est soudain revenu en mémoire Le Pleurnisher. Autant dire qu'il m'a été impossible de toiser la tentation de haut ! Reste malgré tout le principal, la substantifique moelle, la pièce de résistance capable de rassasier un régiment complet de rugbymen sous stéroïdes : l'excellente partition du peu fécond mais éminemment capable Dennis Dreith.

[Lee Van Cleef]

Allons, inutile de mimer cette stupeur factice, gentlemen à qui on ne la fait plus depuis une kyrielle de lustres ! Avouez que vous faisiez un peu plus que simplement supputer qu'à un moment ou à un autre du Grand Cycle de la Bagarre, le vieux Van Cleef ferait des pieds et des mains pour y inclure l'un des chefs-d'oeuvre amoks du divin Michael ! C'est désormais chose faite. Évidemment, ce genre de choix casse-cou signifiait aussi s'acoquiner avec de douteux gredins, à savoir le méphistophélique Z et toute sa clique de ruffians en cuir clouté. Bah ! S'il y avait moyen de se préparer une omelette baveuse à souhait sans expédier quelques oeufs ad patres, ça se saurait.

[Lee Van Cleef]

Camarade lecteur, notre fuligineuse époque enjoignant sans trêve à l'émasculation générale pèse aussi lourd que le plomb sur ton moral ? Le male gaze conspué à tout propos par une gent féminine maculée de sa propre glaire t'arrache des soupirs d'accablement ? Sauver ta virilité suprême du carcan hypothermique, où les ineffables mœurs d'aujourd'hui complotent pour la tenir claquemurée, est ton vœu le plus brûlant ? Alors réjouis-toi et exécute dès à présent la samba de la victoire, car tu as frappé à la meilleure porte qui se puisse trouver ! Clint Eastwood, Richard Burton, Ron Goodwin : un trio de vrais mecs, du genre à flatter les sens primordiaux, tels ceux du vieux Van Cleef positivement transporté par une mission suicide comme il en raffole.

[Lee Van Cleef]

L'Amérique, il voulait l'avoir et il l'a finalement eue... mais pas grâce à The Protector, voilà qui est certain. Disons que ce bon vieux Jackie n'avait pas vraiment mis toutes les chances de son côté avec cette série B comme il en existe des ribambelles. Sans compter que l'ardeur qu'il met à muscler son image bon enfant, en tout cas dans les deux ou trois première bobines, ne luit guère plus qu'un brandon moribond. Autrement dit, il revient en quelque sorte à Ken Thorne de se coltiner tout le sacré boulot. Mission accomplie, et avec d'estimables honneurs, de l'avis du vieux Van Cleef.