
Compositeur : Benjamin Wallfisch
Éditeur : Back Lot Music
Format : Digital
Date de sortie : 02/08/2024


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Wallfisch exploite des concepts d’écriture « en spirales » harmoniques et mélodiques dans une approche pour guitares, électro, orchestre et chœur dont les accents country/rock parviennent parfois à évoquer l’excitation de la chasse. On aimerait dire que le résultat est virevoltant de qualités mais il se contente d’offrir un divertissement pro mais générique.![]() |
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Le film de tornade continue d’avoir le vent en poupe. Moins ébouriffant que le récent Supercell de Corey Wallace, le score de Wallfisch pour le ni-suite-ni-reboot du film de 1996 s’avère plutôt surprenant : il s’attache plus aux tourments humains qu’aux forces destructrices de la nature, même s’il offre des moments décoiffants.![]() |
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Malgré le S en plus, TwisterS le film fait moinS que l’original. Malgré de joyeux moments country/western, la musique suit cette tendance. Wallfisch semble chercher sa voix entre Mancina et une dramatisation plus moderne, orchestrale mais un peu terne. Pas mal, mais dans le genre, Supercell faisait mieux.![]() |
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Magnifique ouverture de deux minutes pour piano et cordes, entre impressionnisme et minimalisme. Les sonorités rurales voire western sont bien vues pour illustrer la poursuite des tornades. Dommage que le reste emprunte un chemin musical si convenu, compact et écrasant. Zut, ça commençait si bien…![]() |
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Est-ce que ce Twisters est un Mancina-like ? Clairement pas : pas la moindre trace d’un hommage un tant soit peu intelligent. Alors oui, c’est dynamique. La grosse différence est la thématique, complètement transparente, là où celle de Mancina tourbillonnait dans tous les sens. Ici, c’est de l’adrénaline et pour le reste, autant en emporte le vent…![]() |
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Décidément les tornades inspirent nos compositeurs ! Après le formidable Supercell de Corey Wallace l’année dernière, c’est au tour de Wallfisch de se déchainer sur ce Twisters dans un genre plus americana et campagne profonde. Et quand le vent souffle, ça décoiffe et le compositeur n’hésite pas à déchaîner son orchestre! Good job Benji ! ![]() |