Supercell (Corey Wallace)

SUPERCELL (2023)
Compositeur : Corey Wallace
Éditeur : Filmtrax
Format : Digital
Date de sortie : 24/03/2023

	Avec des moyens orchestraux inespérés compte tenu de la production, et même si certaines séquences ont été construites à partir de samples, Wallace prouve qu’il a bien assimilé la filmo de Williams, E.T. et Jurassic Park en tête. Heureusement, ce n’est pas aussi lourdement référencé que chez Kaska, en partie du fait de mélodies assez réussies.
	Sacrée bonne surprise sortie de nulle part. Partition ambitieuse aux influences williamsiennes évidentes. Thèmes travaillés, ampleur émotionnelle, action riche et détaillée. Le bémol : des moyens qui semblent inconstants avec un orchestre réel mêlé à ce qui sonne comme des samples, dommage.
	A-t-on des supercell lorsqu’on mange plus de fibres ? La question méritait d’être posée, surtout que le film a l’air bien caca. Je n’attendais rien de la musique… et j’ai pourtant pris du plaisir. Un petit score pour film d’action qui prend le temps de se poser pour mieux décoller, Wallace évitant d’être broyé par la tornade du conformisme. A suivre…
	Je craignais le cyclone camelote électro. Mais cet avatar de l’inénarrable Twister ne manque pas de cell, surtout quand Corey W se met à souffler en mode John W, comme ça, sans avis météo. L’intérêt tend à retomber quand ce n’est plus le cas, alors, talent ou clonage ? Mais impossible de renier mon plaisir.
	Alors là, on dirait qu’on tient un compositeur qui sait écrire pour orchestre ! Un peu de Williams-like par-ci, du Horner-like par-là, une thématique, des orchestrations qui font que tous les pupitres ont quelque chose à jouer, des moments de tension et d’émerveillement, de l’action. Bref, un CD. Et vite !
	Une surprise qui vous emporte comme une tornade force 5 ! Un score assez dingue puisqu’on a l’impression d’écouter du… John Williams d’époque. Carrément ! Ça fait deux fois en quelques temps. Finalement l’héritage est bien là ! Et il va falloir que je me penche sur les autres travaux de Corey Wallace. Le coup de cœur du mois.