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Beck semble avoir glissé d‘Ant-Man 3 de Marvel au Shazam 2 de DC sans conviction : ça gronde et crescendose à tout va dans cette routine chorale-symphonique super-héroïque, avec aplomb certes mais sans une once de fun ou d’éléments singuliers, les nouveaux thèmes se révélant tristement convenus en l’absence de celui de Wallfisch.
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Note probablement influencée par d’autres écoutes ce mois-ci. En fait, tout paraît pourtant « adéquat » ici. Un thème principal malléable (où est celui de Wallfisch ?), une production technique irréprochable… Mais je ne peux m’empêcher d’y chercher un réel élément accrocheur. Ou est-ce une lassitude pour le genre ?
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C’est sans prise de bec que les responsables de ce second film ont pris Beck, en remplacement de Benjamin Wallfisch. Pour son passage de Marvel à DC, le transfuge nous pond une musique héroïque et pleine de fureur, d’où point parfois l’émotion. Si vous voulez un vrai CD, le label japonais Rambling Records sera, une fois encore, votre ami.
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Les collants des héros sont usés, les compositeurs aussi : dur de se renouveler. Tout triomphant qu’il soit, le thème principal semble d’emblée fatigué, l’écriture est lourde, les trombones menaçants bien connus. Mais justement : on peut aussi l’apprécier comme un vieil album Artima de second choix, retrouvé derrière une armoire.
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Après un Ant-Man: Quantumania complètement insipide, je retrouve encore une fois le Beck dans l’eau. Ce n’est pas que c’est raté. C’est orchestral et même imposant par instants, mais bon sang, que ça manque de panache ! Où est la furie des dieux ? Où est passé le Beck de Percy Jackson ? Disparu.
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Oui, bon… Encore une fois rien de honteux, l’ami Christophe maîtrise son sujet. On a pourtant l’impression d’écouter du papier-peint. Ça accompagne l’action – y’en a un max – par la main, sans déborder, sans rien de vraiment original. Ce qui est finalement bien dommage, car quand on laisse les coudées franches à Totof, il assure bien mieux.
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