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Petite marche guillerette dispensée à la flûte ou la trompette, ambiance militaire à la Aliens, développement d’action à la Star Trek III, sonorités asiatiques (de la rhombe au shakuhachi) et clash parfois cacophonique entre orchestre et percussions, le jeune Horner ne manquait alors pas d’idées. Elles trouveront leur place sur de meilleurs projets.
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Impossible de faire erreur, il s’agit bien du son James Horner , que j’aime tant. Retour en enfer pour les protagonistes du film, mais aller direct vers le paradis pour les béophiles ! Cette nouvelle édition apporte un son remastérisé (l’ancien est-il si perfectible ?) et une dizaine d’intéressantes minutes supplémentaires, à défaut d’être indispensables.
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Percluse d’hornerismes, cette valeur « so 83 » ne verse pas dans l’originalité, ni dans la nuance. Ceci admis, c’est un score d’action « ketchup » exhaussé au nuoc-mâm, sympa, avec une marche guillerette sifflée ou tenue par la trompette et de l’action percutante, à savourer pour ce qu’il est. Nó không tê dén thé dâu !
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Score martial et guerrier (annonçant Aliens) mâtiné de sonorités asiatiques. Horner y déploie son jeune talent avec assurance, impétuosité… mais on a l’impression que c’est l’USS Entreprise qui bombarde les rizières ! Manque un thème plus singulier et marquant. La restauration sonore tabasse.
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Si vous voulez de l’objectivité, passez votre chemin. C’est Horner, je peux difficilement. On sent Horner qui se détache doucement des énormes Star Trek II et Krull pour aller vers des choses plus radicales dont l’aboutissement sera le chef d’œuvre absolu qu’est Aliens. Tout ici est histoire de science de l’orchestration.
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Le Horner du mois. Le compositeur trousse un score martial, encore un peu influencé par Goldsmith, mais il faut dire aussi qu’il est dans une période foisonnante avec près d’une dizaine de B.O. en 1983, dont certains classiques. Et malgré des qualités indéniables, ce Retour vers l’Enfer n’atteint pas leur niveau.
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