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Score en forme de créature de Frankenstein, constitué d’éléments repoussoirs qu’on croirait tout droit sortis d’un Mortal Kombat de triste mémoire pour mettre en exergue cordes virevoltantes, saillies de cuivres à la Matrix et citations du Batman d’Elfman. Quelques segments plus fins que les autres feraient un bon (court) album mais c’est peu.
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En dépit de l’aspect bordélique du film, Benjamin Wallfisch parvient à entremêler avec malice le gros son RC hérité de Snyder, le Batman d’Elfman (thème avec lequel il s’amuse bien !) et, plus inattendu, un style à la Matrix. L’effort d’écriture transparaît et divertit, avec de jolis moments d’émotion.
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Après Shazam! en 2019, Wallfisch rempile chez DC, en suivant le réalisateur Andrés Muschietti, avec qui il a déjà collaboré sur les deux It. Son score orchestral, d’où jaillissent quelques saillies électo, alterne entre des moments héroïques assez débridés et d’autres plus calmes. Et les clins d’oeil, certes attendus, au Batman d’Elfman font plaisir.
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Après avoir écouté Transformers, j’ai cru un instant à du Mozart : orchestre plus ou moins naturel, action trépidante sans alourdissement systématique (utilisation des vents). Hélas, retour dans les clous du blockbuster pour héros en collants, plus ça va pire c’est (dont la reprise de Batman) et le besoin de Nurofen se fait vite sentir.
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Je n’ai jamais aimé le traitement zimmérien que Wallfisch réserve aux cuivres et aux percussions. Mais il y a ici une volonté de figurer la vitesse par autre chose que de vils ostinati électroniques (même s’il y en a). Malgré parfois une certaine virtuosité (et des clins d’œil au Matrix de Don Davis), ce Flash reste bourratif et ne m’a pas beaucoup ébloui.
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Alors oui, il y a des passages bons, voir très bons, mais comme il n’y a aucune sélection, c’est interminable et trop inégal. Et oui, c’est quasiment le même avis que pour Elemental, mais ils ne se cassent plus la nénette à faire des albums, je ne vois pas pourquoi je ferais un effort.
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