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Un orchestre peu concerné, enfoui sous une tonne d’effets électro-moches proprement dégueulasses, des riffs de guitare d’une banalité à pleurer… C’est ainsi que Wallfisch a choisi de défigurer l’image du démon de Mignola, avec un mépris total vis-à-vis de l’héritage de Beltrami, Elfman et Guillermo del Toro. Fuyez, pauvres mortels !
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Ce qu’on fait de pire, soit un mix d’électro-orchestral écœurant et de punk-rock dégueu sans aucun autre but que de faire du bruit, encore du bruit et toujours plus de bruit. Cela se veut puissamment violent et noir, ça ne parvient qu’à susciter une douleur auditive (et intellectuelle) vite insupportable. Allez hop, poubelle direct !
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Des riffs de Stratocaster bien gras, du heavy metal électro-orchestral, des effets parfaits pour des intros qui claquent mais qui, étalés sur tout un score, en rendent l’écoute bien pénible. On regrette évidemment la richesse thématique et l’âme du score inaugural de Beltrami, même si dans le genre uppercut sonore, Wallfisch met KO en deux morceaux.
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Passer derrière Beltrami ou Elfman, on se doute que ce n’est pas simple. Mais rater sa cible à ce point, avec des guitares saturées grotesques lorgnant vers le métal, un orchestre relégué dans les catacombes et une thématique de supermarché, c’est juste pas possible. Pourtant, Wallfisch l’a fait. Quel enfer à écouter !
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Ah zut, mes enceintes déconnent ! Ah non, c’est juste le compositeur qui déconne. Sérieux, man !!! Succéder à Beltrami et Elfman doit sûrement être impressionnant, mais je ne pensais pas que Benji allait craquer sous la pression. Dommage, car tout n’est pas à jeter. Mais certains passages vrillent tellement les tympans que j’ai fini par abandonner.
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