|
Tout l’arsenal classique des clichés sataniques est ici utilisé avec pas mal d’à-propos : orgue menaçant, petite marche à la fois ridicule et inquiétante, chœur angélique, et un astucieux mélange de ces différentes approches, à la manière du Philip Glass de Candyman, pour compléter le tout.
|
|
Sonorités d’orgue d’église, chorale, petite marche un peu ridicule par un petit ensemble instrumental… Brian McOmber s’adapte à un drôle de sujet et offre au documentaire une musique plutôt décalée. Dommage que le résultat sur disque paraisse un peu répétitif et au fond pas particulièrement passionnant.
|
|
Un orgue satanique très premier degré, une fanfare pour le second, des chœurs féminins inquiétants… La succession de registres et d’ambiances finissent par suggérer un univers grotesque.
|
|
Vous aimez l’orgue ? Ça tombe bien, Brian McOmber aussi. Il vous en collera à toutes les pistes ou presque de cette partition pour le documentaire un brin subversif sur le culte de Satan aux USA. On aurait aimé un peu plus de folie, parce que là, Satan parait bien sage…
|
|
Si McOmber utilise l’orgue et quelques chœurs pour l’aspect religieux, il s’oriente vite vers une distanciation presque humoristique. Être sataniste, est-ce bien sérieux ? J’ai aussi pensé aux travaux de Nyman pour Greenaway. Le sujet l’a finalement particulièrement inspiré. À croire que Satan l’habi… Non, je laisse ça à mes distingués confrères.
|