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Télévisuelle et pourtant… que la montagne est belle ! Le talentueux Cyrille Aufort offre à la mini-saga provençale une remarquable partition de facture classique pour piano et orchestre, tissant une trame mélodramatique et historique entreprenante parcourue d’un souffle romanesque solide et gratifiant.
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Nouvelle preuve du talent tout-terrain d’Aufort. Pour cette fresque historique, il déploie avec assurance et panache des thèmes limpides dans une narration orchestrale qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. Il manque peut-être un ou deux larges morceaux de bravoure pour que ce soit plus marquant.
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Si la jaquette est assez laide, façon fête patronale de village, la musique est bien plus respectable. Pour cette série dramatique et historique, le compositeur fait souffler un vent romanesque et épique en terre de Provence. Une charmante œuvre orchestrale qui fait chaud au cœur. Alors, Aufort, la belle musique, et aux faibles, la mauvaise !
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Sans faire preuve d’une créativité florissante (les ostinati obstinés finissent par lasser), Aufort a le mérite de remplir très agréablement son cahier des charges : une composition classique, de l’intime à un lyrisme romantique, qui soutient le film sans craindre la musique (cf. certains mousquetaires récents). Ça devient précieux…
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Solidement menée par pléthore de cordes, l’orchestre n’hésite pas à verser dans un lyrisme dramatique qu’on n’avait plus entendu de bien longtemps. En résulte une partition dense, guidée par des mouvements de cordes minimalistes « à la Glass » mais qui, contrairement à ce dernier, s’appuient sur une thématique variée et changeante.
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Surtout ne pas se laisser rebuter par la laideur de la pochette. Ce serait une terrible erreur ! Cyrille Aufort illustre cette minisérie historique de façon magistrale et je suis resté scotché de bout en bout. Tout fonctionne, tout est mélodiquement magnifique. Gros coup de cœur.
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