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Même si le compositeur donne parfois dans les RemoteControleries (chœur massif sur fond d’ostinati de cordes, un classique), il nous offre pourtant une partition ambitieuse aux couleurs chatoyantes et aux envolées puissantes qui donne envie d’enfiler ses après-ski pour aller explorer l’Antarctique. Bref, difficile de rester de glace…
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Le compositeur apporte une ampleur bienvenue et un très agréable parfum d’aventures glacées, des sonorités cristallines parcourant une écriture orchestrale soignée, également parsemée de quelques touches électro. Pas inoubliable pour autant.
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On aurait pu s’attendre à un glaçon dans un verre d’eau, mais non, il s’agit bien d’un petit chef-d’œuvre orchestral auquel nous convie Cyrille Aufort. Les mélodies glissent ou volent selon l’image voulue, l’orchestre fait le paon et nous montre ses plus beaux atours. Ne résistez pas au voyage, mais n’oubliez pas la polaire.
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Le travail d’Aufort est incontestablement intéressant : il sait mettre l’emphase sans en faire trop, son pouvoir d’évocation existe bel et bien… Mon problème avec ce compositeur est que je n’ai pas encore mis le doigt sur ce qui fait son style. L’étincelle reste à venir…
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Une musique française qui se lâche un peu, ça fait du bien ! Alors certes, le compositeur n’évite pas quelques écueils à tendance RCP, mais l’album propose de beaux moments parfois denses et énergiques, parfois doux et magiques.
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