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Cette série est décidément pour Lamboley un terrain idéal qui lui permet d’exprimer depuis le premier épisode un talent fou. À l’image des deux précédentes saisons, sa partition en impose une fois encore, entreprenante, variée, soignée et formidable de dynamisme : une approche haut de gamme qui n’étonne plus mais dont on raffole.
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Sans surprise, c’est la Symphonie de Lupin la piste la plus mémorable de l’album, du reste tout à fait solide, comme de coutume avec le talentueux Lamboley. Toutefois, les tournures de style modernistes « multi-usages », de rigueur sur ce type de production, font que je ne suis pas non plus follement emballé.
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Et de trois pour le frenchy qui monte, avec cette fois fois-ci un album de 55 minutes. La recette poursuit son évolution dans la continuité, même si j’ai pris moins de plaisir que précédemment. J’ai trouvé ça trop moderne et moins fun, mais peut-être est-ce dû au ton du scénario de ce chapitre. A noter que la symphonie finale sauve pas mal l’affaire.
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Sans que j’aie assisté aux deux précédents cambriolages, ce nouveau coup m’a plu par son élégance dans la composition, plus que par un éclat particulier – les attributs rythmiques cool sont bienvenus, mais bon, ce n’est pas du Schifrin pour autant. Comparaison injuste ? Oui, je l’avoue : cette B.O. plutôt riche trouve son propre charme.
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Lamboley marie avec malice les tropes de la musique de film actuelle avec de nombreuses références (de Cosma à De Roubaix en passant par Enigma et Verdi !) et ne sombre jamais dans le tout-venant. Sans se départir de son thème principal et des atmosphères de heist movie qu’il a conçues pour la série, il captive toujours.
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Mathieu Lamboley de retour sur Lupin ! Je ne connais pas la série. Les extraits plus modernes (soutien d’une batterie et de son électro) sont inégaux, parfois ça passe bien, parfois ça casse. Pour le tout orchestral, on reste sur la même ligne : c’est vachement bien !
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