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La seule vision qui compte est celle du réalisateur, et elle est bien trop connotée ici pour permettre à Rombi d’exprimer pleinement son talent. Entre deux textures diffuses de suspense, le compositeur paie donc un large tribut à Herrmann et Goldsmith dont le vénéneux Basic Instinct est une référence écrasante. Sophistiqué mais jamais créatif.
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Nouvelle partition de thriller d’une efficacité redoutable pour Rombi. Cordes et électronique dominent (élégamment accompagnés par une harpe, un piano ou une flûte), prenant des accents fantasmagoriques parfois. Rombi mêle électronique moderne et à des influences narratives de Herrmann et Goldsmith.
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Après Boîte Noire, le compositeur retrouve le réalisateur Yann Gozlan pour leur second film. Là encore, Philippe Rombi propose une musique sombre, torturée et anxiogène, qui permet d’accentuer le malaise créé par les images. Si la parenté entre les deux musiques est flagrante, je trouve la deuxième moins intéressante et d’un abord plus difficile.
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L’exercice est connu : mystère, angoisse sourde, incarnation musicale de l’invisible, du temps. L’adjectif « hermannien » n’a plus de sens désormais – tout le monde use des mêmes ostinati – et Rombi (qui s’y est maintes fois prêté) remplit son contrat avec talent, non sans céder au sound design translucide. Reste une forte impression de déjà-vu.
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On connaît les influences hollywoodiennes (totalement digérées) du compositeur, qui a été biberonné au thriller américain des années 80. Ça s’entend ici pour le meilleur, et après le couple Herrmann/JNH pour Boîte Noire, c’est clairement le duo Barry/Goldsmith qui sévit ici. Et c’est superbe. Rombi se crée vraiment un chouette tableau de chasse musical.
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