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Rombi se fond avec aisance dans le style visiblement requis, celui du thriller électro-orchestral à l’américaine façon Powell. Et s’il faut admettre que le compositeur s’en tire avec les honneurs, on ne peut que regretter qu’il ait dû laisser au vestiaire sa personnalité et les thèmes somptueux qu’il nous a habitués à attendre à chaque nouvelle partition. |
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Si Rombi apporte bel et bien de l’empathie à un récit qui en est dénué, on reste un peu déçu par le choix d’une mécanique électro-orchestrale à l’anglo-saxonne, fort heureusement joliment mise en œuvre mais pas audacieuse pour un sou. Dommage que le réalisateur et son compositeur n’aient pas plutôt lorgné vers les manières d’un Sarde. |
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Lancer (pas trop loin, sinon paf, c’est dans les arbres ou sur le toit et bonjour pour le récupérer) un album de Rombi me remplit toujours d’une certaine fébrilité. Mais là, malheureusement, mises à part quelques pistes dignes du bonhomme, le reste est plutôt creux, rempli de style RCP… Bref, pas content. |
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Basé sur des ostinati alliant cordes et boucles électro, il est cependant difficile de se prendre de passion pour ce score propre et efficace. Il sait capter l’attention et l’on suit avec plaisir ce thriller musical (et financier), mais ce sont les passages d’émotion, plus personnels, qui présentent le plus d’intérêt. |