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Même si on ne doute à aucun moment de la sincérité d’un compositeur dont l’expérience reste un atout, il faut être un fan sacrément hardcore de la saga pour s’enquiller plus d’une fois ce « fait maison » de trois galettes remplies d’ambiances et de samples assez mornes à l’exception de deux ou trois reliefs et idées qui font brièvement dresser l’oreille.
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Attention, synthés partout, à part un violon par-ci, un hautbois par-là. Le thème principal, comico-menaçant, est réussi et repris sur les trois films. Les passages les plus calmes passent mieux, les morceaux plus amples soient vraiment plombés par le manque de moyens. Sympa mais réservé aux fans.
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Si une partie de la musique des deux premiers films a déjà été éditée sur de précédents CD, le troisième est pour sa part totalement inédit. Roublard, Ricky arrive souvent à faire des scores ayant un certain charme avec pas grand-chose. Bon, il arrive aussi à faire pas grand-chose avec rien. Ici, on alterne les deux. Parfois, c’est fun. Parfois, ça pique.
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De 2010 à 2017, les instruments et bibliothèques de sons évoluent, mais Richard joue sur le même billard, par la Band. De la musique d’ambiance principalement, rarement marquante (joli thème principal quand même), mais agréable par son côté un peu rétro, discret sans être incolore. Pas si Evil, en somme.
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Alors que certains ont du mal à être édités, ce n’est pas le cas de Richard Band. Le roi de la débrouille musicale (peu de moyens, mais des références) s’offre un chouette coffret chez Intrada. Rien de nouveau sous le soleil, mais pas mal de savoir-faire, donc c’est déjà ça.
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