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On a d’abord plaisir à constater que l’épouvante sied toujours plutôt bien à Beltrami, lequel déploie son savoir-faire viscéral en la matière, entre lyrisme blafard, inquiet, et effets sonores parfois âpres, pour chœur, orchestre et percussions. Dommage qu’au fur et à mesure il ne se perde un peu trop aisément dans une surenchère écrasante facile.
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Solide musique d’épouvante classique, orchestrale et chorale, à l’excellent rendu sonore (Beltrami devrait enregistrer à Londres plus souvent). Moins sérieux et torturé que le Korzeniowski mais aussi plus accessible, narrativement limpide et divertissant. Pas loin d’un Chris Young des 90’s. Amen !
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Si Joseph Bishara règne sur la franchise Conjuring, des titres sont confiés à d’autres, comme Korzeniowski pour The Nun et Beltrami pour cette suite. On pourrait penser que Marco ânonne, tant l’écoute est souvent peu palpitante. « La messe, Edith ! » disait-on à une ancienne premier-ministre s’interrogeant sur le bruit venant d’une église. Insipide.
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L’intro promet : notre nonne s’y trouve parée d’un satanisme élégant. Puis les démons de l’ambient vous perdent dans les effets type du genre, terrifiants mais lassants. Enfin, vous allez à confesse pour avouer le plaisir pris lors des plages les plus extatiques et violentes, car il y en a. Si seulement Marco avait enrobé ça d’une mélodie marquante…
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La grosse baffe du mois ! Après avoir inspiré Abel Korzeniowski, cette nonne, pourtant assez médiocre à l’écran, envoûte Marco Beltrami. Et ce dernier de nous pondre un truc entre le Bless The Child de Christopher Young et le Hideaway de Trevor Jones. Et là, tout est dit.
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