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C’est la norme zimmérienne qu’imposent des ignares à un Roussel dont le talent est bien au-delà de ces ostinati de cordes, rythmiques con legno, développements lents sans guère d’autre luminosité qu’un romantisme fade. La cape donc, celle d’un morne Dark Knight, mais pour l’épée et le panache romanesque, on repassera.
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Roussel a du talent. Le sujet inspire souvent les musiciens de belle manière. Hélas, le style adopté ici pourrait se plaquer sur n’importe quel film d’aventure-action depuis… quinze, vingt ans ? Fidèle aux canons actuels, la B.O. se veut « épique » mais s’avère pour moi vide et froide. Déception.
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Roussel tente d’apporter une certaine couleur à sa musique et coller ainsi aux images et à l’époque. Hélas, ce score trop générique, qui illustrerait bien un polar moderne, passe à côté du sujet (mais peut-être pas du film, finalement). Au fil des décennies, cette histoire a inspiré les compositeurs avec une belle constance, mais pas Roussel. Déception !
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Classicisme sobre et modernité, ça ne veut pas dire papier peint délavé… si ? En ferrets dans une volonté de ne pas paraître costumé, Roussel perd tous ses duels et le résultat, pauvrissime, échoue à donner l’élan romanesque qui aurait aidé ce film indécis. Encore une occasion ratée : un pour tous, tous pourris !
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La créativité de Roussel a été complètement phagocytée par le cahier des charges zimmérien. Reconnaissons toutefois que l’orchestre s’entend clairement et qu’il ne parait pas samplé comme sur bon nombre de zimmereries actuelles. C’est peu, d’autant que la thématique voulue, sombre, n’est pas folichonne.
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Quelle déception ! J’avais été charmé par les dernières B.O. de Roussel. Il s’affranchissait avec classe du style RCP. Et là… Malédiction du temp-track ? Choix perso ? Choix débile de la prod’ ? C’est bien simple, on a l’impression d’écouter Batman Begins. J’attends le retour du Roussel talentueux avec impatience. Et je doute que ce soit pour la suite…
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