Guillaume Roussel a fait ses armes chez Remote Control, et on le remarque rapidement aux ostinati qui parsèment le score. Pour autant, le résultat est loin d’être désagréable, entre world music façon Gladiator et chants liturgiques à la Kingdom Of Heaven. Dommage cependant que le compositeur ne s’affranchisse pas plus de ses influences.
Quelque part sous les Narnia de HGW et les Gladiator et Batman Begins de Zimmer navigue cet Outcast jamais vraiment ennuyeux, mais ni réellement passionnant ni particulièrement inspiré. On y cherchera en vain un certain souffle ou une vraie sensibilité mélodique.
Un score à la hauteur du film, du Remote Control imbuvable, plein de samples de chez NI ou East West, balancés sans originalité. Nul et chiant. Passez votre chemin.
Un clone de King Arthur et autres béos de cet acabit de l’écurie Zimmer. L’ensemble est carré et agréable dans les passages pour solistes, mais ça sent un peu trop la recette prémâchée impersonnelle.