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Au-delà d’une tonalité folklorique de circonstance, assez réussie mais pas vraiment très originale, et de quelques coups de chapeaux aux Bourne de Powell, c’est surtout l’implication émotionnelle de Guillaume Roussell, développée via un soin thématique particulier, qui donne la valeur de cette partition, à découvrir en sirotant un limonana.
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C’est clairement dans l’approche mélodique et émotionnelle, assez réussie, que Guillaume Roussel sort son épingle du jeu, plutôt que dans cet énième recours bêtement fonctionnel à l’attirail aujourd’hui galvaudé du folklore proche-oriental (encore et toujours du duduk…).
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Les ostinati et percus directement importés des Bourne, les couleurs musicales de l’orient made in Hollywood – oud, duduk et tutti quanti… Rien de neuf sous le soleil du thriller moyen-oriental, même si on doit être reconnaissant à Guillaume Roussel de faire des efforts en se montrant bien plus mélodiste que beaucoup de ses collègues.
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Un score d’espionnage ancré dans le Moyen-Orient qui s’avère être d’une très bonne tenue. Le compositeur s’attache autant à mettre en valeur les scènes d’action et de suspense que celles portant sur le drame humain.
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Un peu de duduk, de oud, de synthé, de la guitare électrique discrète, quelques cordes pour les ostinatos, et des instruments du moyen-orient se mêlent à des percussions sèches pour recréer une atmosphère israélo-syrienne. Pas inintéressant, mais assez souvent entendu en mieux par ailleurs. Dommage, les idées sont là.
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