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Roussel succède à Tyler et déroule suspense électro-orchestral grondant avec guitare électrique, percussions lourdingues, cordes pathétiques et effets de saturation ou de grésillement. Évidemment, on peut dire que rien n’est hors sujet, mais en plus d’être sans aucun réel intérêt musical, le résultat n’est même pas enthousiasmant une seconde.
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Tyler n’a jamais brillé par sa subtilité sur la série mais avait réussi à y faire résonner un (lointain) écho aux scores martiaux « à la Jerry ». Guillaume Roussel, en mercenaire musical « sacrifiable » pour la prod, n’a gardé que le bruit branchouille, évoquant plus les actuels DTV de Seagal que les Stallone d’antan.
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Après avoir franchi les trois premiers obstacles avec lourdeur et sans entrain, Brian Tyler a donc passé le relais au compositeur français. Celui-ci livre un score que je trouve finalement moins pesant et plus fun. Pas que ce soit du grand art, mais je n’ai pas eu l’occasion de m’endormir. Cela dit, vu la faible durée de l’album, ça aurait été un comble.
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C’est connu : pour être efficace, une bonne B.O. de comédie doit se la jouer sérieux. Pour cette grosse farce, un Roussel velu abat donc ses cartes les plus musclées. C’est de circonstance, je salue l’artiste, il n’empêche que ça m’a contraint à réévaluer The Rock. Comme quoi, à quelque chose malheur est bon.
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Roussel fait sans doute ce qu’on lui demande. Et il doit gagner sa vie ainsi, ce qui, en soi, n’est déjà pas si mal. Artistiquement parlant, on en viendrait presque à regretter Brian Tyler. C’est dire… Mais c’est « moderne. » Il faut faire du « gros son » qui fait vibrer le plancher. Il parait qu’il faut vivre avec son temps…
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Roussel remplace Tyler. Une B.O. très courte, sans surprise, à part peut-être ce Main Title sympa. On n’a pas le temps de se lasser à l’écoute, alors ça va. Reste que ce compositeur doué est moins intéressant sur les blockbusters, français ou américains d’ailleurs.
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