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A quelques chevauchées près et un matériau thématique pas désagréable quoique sans imagination, Balfe et son équipe engluent l’aventure dans une mélasse sonore caricaturale enlaidie par des dissonances lourdasses, de l’électro-Tron moche qui tache et des effets vocaux parfois assez risibles. Un 1 sur un D20 c’est un échec critique, Lorne…
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Accueillie avec enthousiasme, j’étais curieux d’écouter cette nouvelle B.O. estampillée D&D. Las, le thème s’use vite, manquant de variations narratives engageantes (surtout sur 90 minutes). Malgré les moyens déployés, l’écriture, pas aidée par un mixage tapageur, me paraît toujours manquer de profondeur.
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Un score mi-figue, mi-raisin, où l’on sent une réelle volonté de sortir des sentiers battus et de proposer quelque chose de différent, en adéquation avec le film. L’effort est louable, mais hélas, le bonhomme retombe assez souvent dans ses vieux travers. L’album n’est pas désagréable, notamment les parties avec chœurs, même s’il s’avère trop long.
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Am, stram, gram, epic epic et colégram, bourre et bourre et ramdam, am, stram, gram. Ça sent le donjon creux et le dragon de synthèse, Balfe Lorne sur la musique celtique comme de bien entendu, mais bon, ça donne quelques jolies plages et le contrat est rempli. Juste, je ne suis pas adepte du cosplay.
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Je ne peux pas dire qu’il n’y a pas un effort mélodique, ni la volonté de créer des couleurs fantastico-médiévales. Mais, comme souvent avec Balfe, je ne retiens au final pas grand-chose. Pas même le thème principal, archi convenu. On sent venir toutes les harmonies basiques deux mesures à l’avance. Bref, on s’ennuie.
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Trop long et c’est bien dommage, car même si Balfe n’est pas aussi inspiré que pour His Dark Material, il y a quand même des choses bien sympas, notamment les passages aux accents celtiques, quelques moments d’action avec de beaux chœurs et de belles idées mélodiques. Oui mais voilà, la mode est aux albums avec toute la musique…
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