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Cher Lorne, on en a pourtant déjà parlé : les blockbusters, ça ne te réussit pas ! Tu peux le constater par toi-même : un thème héroïco-patriotique passe-partout, des musiques d’action déjà mille fois entendues, et c’est tout. Tu devrais vraiment consacrer ton énergie à des projets plus intimes et personnels, ce serait mieux pour toi, et mieux pour nous.
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Il n’y a plus rien à attendre d’un projet de cette sorte, surtout s’il est abandonné aux bons soins de Lorne Balfe, qui n’a guère d’autre option que de s’adonner au gros son électro-orchestral usuel, à un sentimentalisme empoté et, dès qu’une catastrophe survient, à un capharnaüm de percussions lourdingues et de balourdises cuivrées.
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La finesse emphatique et les mélodies ciselées de Balfe-dans-ta-gueule vous branchent ? Laissez tomber, même vous seriez déçus par ce bidouillage vite fait typique d’un boulot alimentaire.
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Balfe remplace Pinar Toprak, et utilise les recettes usées du style RCP sans nuance : thèmes simplistes, gros son synthétique écrasant tout, pulsations électroniques omniprésente, mixage bourrin… Quelques idées sonores et une débauche d’énergie constante rendent le tout tolérable, voire attendrissant dans sa simplicité régressive.
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Balfe est un disciple de Zimmer. Et donc, il fallait s’y attendre, on entend beaucoup d’influences du teuton hégémonique, et principalement The Dark Knight. Bon, après, ça n’est pas forcément désagréable, mais c’est assez pauvre thématiquement parlant, et les enchainements harmoniques sont toujours les mêmes…
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