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Cher Cliff, tu es vraiment chanceux. Chanceux qu’on te paye, et pas qu’un peu, pour pondre ce genre d’électro moisi improvisé en cinq minutes. Chanceux qu’il y ait des réalisateurs tellement dénués de bon goût qu’ils ne te virent pas sur champ à l’écoute de ce truc. Chanceux qu’on t’embauche encore après avoir entendu le résultat.
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Quoique fort travaillée, cette électro faite de pulsations sourdes et de textures nocturnes peut à première vue sembler bien peu glamour : elle est pourtant plus remarquable que le suspense électro-orchestral neurasthénique qu’on nous sert si bêtement la plupart du temps, d’autant que certaines ambiances visent carrément juste.
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Il y a un côté un peu dark que j’apprécie dans ce score. Malheureusement, il n’y a non seulement rien d’original mais c’est également assez répétitif. Un Martinez trop balisé pour se faire remarquer.
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Il y a du bon dans cet effort de Martinez, peu aguerri à l’action. Dans les morceaux où il a le temps d’exposer et développer ses idées sonores et mélodiques (au début et à la fin surtout), il propose une musique électronique très attrayante. Mais on le sent souvent à l’étroit dans le cœur de l’album, saucissonné dans les conventions actuelles. Dommage.
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Encore un dark pulsating score de la part de Martinez… Rien de nouveau, on reconnait tout de suite la patte du compositeur. Mais les atmosphères sourdes des synthés grondant sous une pulsation rythmique technoïsante, moi, désolé, mais ça commence à me saouler…
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