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La musique de Rombi, toujours sensuelle et élégante, est ici parfois un peu écrasée par celle de ses illustres ainés (Chopin, Tchaïkovski et Debussy). Ce qui ne l’empêche pas à l’occasion de retrouver le secret d’une séduction délicate nimbée d’un parfum de romance tragique. Pas sa partition la plus inspirée, mais il fait largement le job tout de même.
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Si Rombi apporte notoirement un supplément de vie indispensable à certains souvenirs à l’image, la discrétion semble bien avoir été le maître-mot de cette nouvelle collaboration avec Ozon : une contribution plutôt effacée et pudique, mais comme toujours sensible et élégante, à l’image de ces cordes au suspense parfois très herrmannien.
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Philippe Rombi devient feignant et orchestre sans cœur, une partition d’une inefficacité hallucinante. Sans oublier que point de vue mélodique c’est d’une pauvreté hallucinante et sans aucune sophistication. Non, je déconne ! Philippe, reviens, c’est tout l’inverse, on t’adore !
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Le score de Rombi est relativement court (23 minutes), naviguant entre Herrmann et Goldsmith (on pense à Basic Instinct) et une écriture romantique plus européenne, grâce au piano. Le ton est d’une tristesse affectée et profonde. Les moments plus lumineux et vivants sont apportés par les sélections de morceaux classiques.
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François Ozon et Philippe Rombi poursuivent leur collaboration avec un score très intimiste, voire mélancolique, porté essentiellement par les cordes et le piano. La partition comprend une bonne vingtaine de minutes composées par Rombi, le reste louvoyant entre Chopin, Debussy et Tchaïkovsky.
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Pour cette nouvelle collaboration avec Ozon, Rombi signe un score plutôt réussi, mais qui n’est pas aussi enthousiasmant que les travaux habituels du bonhomme. Sombre et mélancolique, la partition n’arrive pourtant pas à m’émouvoir. Dommage.
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