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Abels avait-il suffisamment les coudées franches ? Son Star Wars est certes de très bonne facture, sa thématique menée avec goût, mais presque trop lisse et sans grande idée véritable, entre figures à la manière de et un recours plutôt convenu aux taikos. Il y aurait néanmoins un album très plaisant à dégager de ces longuettes 225 minutes.
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Avec 225 minutes pour 8 épisodes, on frôle l’indigestion musicale, surtout que tout est loin d’être captivant, Pas que le score d’Abels soit mauvais. En fait, il y a même des passages vraiment excitants (mais non, pas excitant de cette façon, coquinou), mais c’est trop souvent fade et convenu. Va falloir faire du tri pour le plaisir de nos oreilles.
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Abels sait écrire, sonner Star Wars s’il le faut, composer de jolies phrases émotionnelles. Quelques thèmes, de bons moments, oui… Il n’empêche, loin des opéras d’origine, ces albums marketing sans fin jetés en pâture au fan s’oublient aussi vite qu’ils se succèdent – à moins de vivre avec jour et nuit ? Sévère sélection exigée.
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Effort méritoire. Avec un orchestre modeste, Abels soigne habilement ses orchestrations (rendu sonore naturel) à la fois surprenantes et inspirées de Williams (les passages plus mystérieux de la prélogie). Hélas, le manque cruel de thèmes forts fait qu’on ne dépasse pas l’exercice de style.
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La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas du « tout synthé», mais sans travail éditorial, c’est beaucoup trop long. Le parti pris de ne pas utiliser (ou très peu) les thèmes de Williams est intéressant et, de fait, on se concentre sur la thématique propre du compositeur. Et c’est encore ici que le bât blesse : c’est trop creux.
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