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Au premier abord, les effets dits d’avant-garde et les pastiches westerns semble former une approche de haute tenue. Pourtant, dès lors qu’on gratte le vernis technique d’Abels, on se surprend à penser que tout cela n’est au fond guère ambitieux ni même singulier, d’autant qu’une réelle sécheresse émotionnelle est au programme. Décevant.
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Abels doit choisir ses projets de long-métrage en tirant à pile ou face… et c’est la troisième fois qu’il tombe sur Peele. Intrigante, étonnante et finalement réjouissante… cette partition est vraiment addictive. Et les chansons, loin de casser le rythme, renforcent au contraire le plaisir d’écoute d’un score varié (angoisse, action, horreur, western…).
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Très intrigant. L’acoustique est très soignée (timbre et textures des cordes). L’écriture, pas du tout dans les canons actuels, éveille l’intérêt sans cesse, notamment par un aspect ironique ou second degré. Sauf dans les passages horrifiques, très malaisants ! Abels est décidément un compositeur à suivre.
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Une musique orchestrale et bruitiste, avec des cordes grinçantes, des cuivres dissonants et des claquements d’archer « qui font peur », façon Chris Young mais sans le talent de ce dernier. C’est un peu mieux que la musique du triste sire Joseph Bishara pour ce genre de production horrifique. Reste un morceau western sympathique. Mais c’est peu.
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Abels coche les cases du film d’alien flippant (cordes frottées, cuivres en rut) sans se départir d’une belle élégance, avec références à Williams ainsi qu’au western classique (100% white), pour aboutir à sa dérivée italienne (où le black trouve une place). Ma note vaut aussi pour la mise en lumière des enjeux du film.
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L’album est étonnant et versatile, entre chansons étranges et toutes différentes, thèmes western façon americana et spaghetti (oui, y’a les deux !) et musiques menaçantes de SF. Pas étonnant vu le sujet. C’est peut être un peu long, mais c’est bon. Et puis comme le dit Jodie, la vie c’est chouette quand on a une amourette !
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