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Des segments de suspense et d’action efficaces mais assez secs, quelques doses très 80’s de guitare électrique, des accents jazzy un tantinet langoureux : rien de particulièrement épatant ici même si David Spear assure bel et bien l’essentiel. Tout juste retiendra-ton un genre de « candeur altière » qui habite l’évocation olympique ?
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Quand le réalisateur Bruce Malmuth a proposé ce projet à Spear, celui-ci se serait alors écrié : « OK. Le Malmuth, il assure ! ». Je ne connaissais que deux B.O. de lui, bonnes en plus, et ce score donne envie d’en découvrir d’autres. Avec ses fanfares, ses scènes d’action et d’émotion, David Spear monte sur le podium et donne envie de revoir le film !
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Le sportif du mois. Dolph Lundgren, 1994. L’éternelle trompette élégiaque répond présent avec toute l’équipe orchestrale de Brookline, pas immense mais elle y croit. Hymne pour les olympiades, interludes jazzy, arrangements rock pour faire Rocky, Spear ne s’en laisse pas Conti. Inégal, mais sélectionnable.
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Orchestre façon hymne, jazz-pop langoureux (c’est un thriller sportif ou érotique ?), action en survet’ troué avec guitare, basse électriques et batterie en renfort… De la béo de série-B bricolée, un peu ridicule, avec acoustique qui sent des bras mais surtout, pas barbante ! D’où la note généreuse.
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Un orchestre symphonique (de taille modeste) nous vend les aventures d’un Dolph Lundgren champion de pentathlon qui, après avoir remporté la médaille d’or aux J.O. de Seoul, passe à l’Ouest et se voit poursuivi par son entraineur. La musique de Spear rend très bien compte de ce contexte avec lyrisme et morceaux d’action un peu groovy.
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Période J.O. oblige, on exhume des B.O. Mais là, c’est une franche réussite. Pour ce film des années 90, le score exhale l’héroïsme, la performance sportive, le courage, le tout avec un talent orchestral indéniable. Il faut dire que David Spear fut un proche collaborateur d’Elmer Bernstein. Et ça s’entend ! La trouvaille du mois.
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