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Est-il interdit de penser que c’est dans ce registre d’émotions directes que Zimmer est le plus convaincant ? Même si l’action percussive est toujours bruyamment pensée, son discours est ici accompli, renouant avec certains aspects passés entre touches discrètes de métallophones à la Rangoon, religiosité du chœur, et une relative emphase SF.
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De longues élégies dramatiques, évoquant souvent des décors imposants. Zimmer se retient même de trop tripatouiller ses cuivres au mixage, ça m’a fait un bien fou ! Cela dit, l’approche musicale m’a furieusement rappelé les excellentes musiques de Sid Meyer’s Civilization: Beyond Earth… en moins passionnant.
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Le mythique duo qui nous a tant fait rêver sur… heu… ou encore… Enfin bref, le duo est de retour pour nous mettre… pas grand-chose dans les oreilles. La musique s’écoute avec un ennui poli. Je ne sais pas s’il y a un créateur derrière les images, mais il n’y en a clairement pas derrière la musique. Ça ronronne gentiment. Ennui…
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Créateur, mais de quoi, à part écraser des accords à vingt doigts (je compte les pieds) ? Nous avons là du Zimmer bien générique, comme quoi les IA ne sont pas coupables de tout. L’album a cependant le mérite d’être bref, plutôt agréable avec des montées en puissance classiques mais bien senties, et Prayer est un beau morceau.
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De longues tenues de notes orchestralo-bidouillées ouvrent le disque. Zimmer et Mazzaro donnent le ton, éthéré, voire contemplatif. Mais n’est pas Horner qui veut et on s’ennuie ferme très rapidement malgré quelques soubresauts ponctués d’une instrumentation ethnique à consonance asiatique.
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Après Desplat et Giacchino, Edwards opte pour Zimmer. Y gagne-t-on au change ? Pas sûr. Alors rien de honteux, hein, c’est plutôt bien foutu mais par contre qu’est-ce que c’est pépère… Et malgré un final grandiloquent, pas une fois on ne se dit à l’écoute : « Ah oui ! Là c’est chouette… » Sur les images de ce bon film de SF, les chansons font le job.
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