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Soutien indigent et indigeste reposant sur une esbroufe permanente et des concepts inutiles voire ineptes, jamais créatif ni ambitieux, provocant ou simplement sophistiqué, et qui en plus d’être d’une vacuité presque absolue à l’image va jusqu’à gâcher le travail de l’équipe son. Ne subsistent que quelques jolies lignes d’un fort peu audacieux duduk…
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L’album commence fort avec un envoûtant morceau épique de 9 minutes. On sait tout de suite que l’on ne va pas s’ennuyer une seconde ! En fait, on se fait carrément chier pendant 92 minutes. Villeneuve et Zimmer n’aiment pas la musique de film, alors pourquoi devrais-je aimer leur Dune ? Ce genre de fadaises oscarisables me fatigue.
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Quand il ne pousse pas les potards à 11 pour simuler l’ampleur, Zimmer sait créer du sound design et même, incidemment, se faire mélodieux (en mode Vangelis orientalisant). Mais au total, les clichés vocaux, le prosaïsme, ce son industriel borgne et peu créatif, finissent par nous déshydrater plus sûrement qu’Arrakis.
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La montagne de sable accouche encore d’un petit gravier. Si vous souhaitez faire une expérience sonore entre le new age contemplatif et le sound design qui ne raconte rien, ce truc est fait pour vous. Et comme je n’irai sans doute pas voir ça en salle, je ne peux même pas vous dire que « ça marche dans le film, alors… »
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Dune, et de deux ! (c’est lourd, je sais, mais ça me fait rire). Un joli thème au début, un joli thème à la fin, ça sonne très Vangelis et ça me va bien ! Au milieu, du sound design, des percus en folie et très peu d’idées mélodiques. Certainement parfait sur les images, mais en écoute seule… c’est non.
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