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L’atout de cette approche qui rehausse l’absurdité du sujet tient à la fois dans l’esprit baroqueux, léger, dansant et populaire de son thème central et dans les petits aspects décalés (petites sonorités saugrenues et allusions à la Morricone jusqu’au motif du danger cher à Horner). Les segments moins démonstratifs sont eux plus ordinaires.
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Cette troisième collaboration avec Fred Cavayé permet à Julien de s’imprégner de l’époque pour livrer une œuvre personnelle. Si le ton est dramatique, des pointes de truculence émergent parfois, soulignant le ridicule des personnages. Bizarrement, le début de la première plage m’a fait penser à Banzaï. Couplé à Délicieux, cela ferait un bon CD.
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Julien a mangé du De Funès : la gaieté de sa ritournelle aux accents pseudo-classiques convoque aussitôt son fantôme. Générique passé, on est un peu déçu : l’ensemble se limite souvent à un accompagnement modeste (en comédie c’est souvent la règle), sans oublier toutefois de souligner les moments d’émotion. Pas mal.
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Imaginez Morricone au moyen-âge dans une comédie loufoque. Et bien c’est exactement ce que le talentueux compositeur arrive à faire passer à la fois dans sa thématique et son orchestration ! C’est donc efficace même si on aurait aimé un peu plus de grandiloquence parfois (le sujet pouvait s’y prêter).
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Le compositeur attitré de Dupontel sur une comédie française complètement loufoque… Musique ample, très orchestrée, avec une pointe de Morricone dedans. Les comédies franchouillardes bénéficient souvent de bonnes B.O., avec des moyens en plus ! C’est là que sont les sous faut croire.
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