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Courte partition parfaitement troussée en mode comédie et pour laquelle l’écriture aérée et les orchestrations raffinées séduisent par leur joliesse permanente. Quelques péripéties évoquent une fois encore le style de Silvestri tandis qu’une progression renvoie même brièvement à celui de Shore. Mais à quand des projets plus excitants ?
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L’album démarre immanquablement, campagne oblige, avec une belle ambiance joyeuse et bucolique. Celle-ci va vite se teinter d’une aura de gravité et de mystère, tout en restant bien sûr dans la comédie. On est d’ailleurs souvent proche du mickey-mousing. Ce petit score ne révolutionne rien, mais s’avère très fun en ces temps de sinistrose.
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Ça Chandon la campagne… vue de Paris ! D’instants nostalgico-bucoliques en parties de chasse de cartoon (Roger Rabbit rôde sur la portée), le score déroule une écriture parfaite, synchro avec les tendances burlesques du film, mais, à l’usure, trop pour m’amuser : c’est sa – ou ma – limite. À vous de voir.
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Dans l’exercice délicat (et ultra-casse-gueule) de la musique de comédie, Chandon sait ce qu’il fait. Au moyen d’un orchestre pas si petit que ça, il ne force jamais le trait mais la brièveté des morceaux rend l’écoute trop morcelée. Dommage car il arrive même (volontairement ?) à faire allusion à Silvestri dans les passages à suspense.
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Encore un excellent score de Chandon ! Inventif, bourré d’idées mélodiques… Et quand on regarde la bande-annonce du film illustré, on se demande bien où le compositeur est parti chercher un score pareil… De la gelée de groseille pour les sangliers. Mais au fond, dans le Bouchonois, c’est quoi une bonne ou une mauvaise comédie française ?
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