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Un traitement musical attendu – petit ensemble, clavecin, boucles de cordes, pizicatti – pour un vrai plaisir d’écoute, grâce à une écriture très mélodique, sachant faire la part aux solistes. Joli, et oui… délicieux.
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« Papa, on peut manger un McBeurk, en écoutant Wejdene ? » «Non, ce soir, on mange un délicieux, en écoutant M. Julien. » Pour sa cinquième collaboration avec Eric Besnard, le compositeur s’imprègne de la musique du XVIIIème siècle pour mitonner un score orchestral structuré, alliant délicatesse et fermeté, avec un cœur fondant. Miam…
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Julien se sort avec goût et élégance de l’exercice de style « drame en costumes ». Cordes pincées, piano, clavecin, flûtes, pièces pseudo-Renaissance… (bizarrement, le thème d’amour fait penser à In The Mood For Love). Superbe morceau final pour harpe (l’instrument a une belle présence tout du long).
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De cette composition subtile, légère et raffinée, par l’entremise de l’abondant emploi de la harpe et des pizzicati, émerge une sensation de volupté. Un peu comme lorsque vous vous laissez prendre par une chantilly onctueuse ou un gâteau plein de poésie. Un mets musical de choix dont on sort satisfait mais pas forcément repu.
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Christophe Julien évite le piège du score d’époque pour concocter parfaitement son sujet. Après un superbe thème en mise en bouche, le compositeur convoque une harpe en plat principal, le tout assaisonné de pizzicato. Et invente les papilles auditives. Effectivement délicieux.
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Le compositeur d’Au Revoir Là-Haut nous entraîne avec délectation à la veille de la Révolution, fort de belles mélodies et d’un orchestre de cordes et vents réhaussé du clavecin. L’élégance de sa musique fait écho à la recherche de perfection culinaire des protagonistes. On se régale et on se ressert bien volontiers, tant la musique est bonne.
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