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Cher Christophe, pour ce troisième film avec Dupontel, je regrette un peu qu’il ne t’ait pas laissé mettre en musique tout le film au profit de pièces de Morricone, Rota, Portman et Wiseman. D’autant que tes propres compositions sont très réussies et ne manquent ni d’ampleur ni d’empathie, avec un vrai sens de la narration qui rappelle le petit Desplat.
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Si la musique originale revêt diverses tonalités, c’est dans sa mélancolie qu’elle s’exprime le mieux, notamment au travers d’une jolie valse lente d’inspiration très française. Les aspects les plus romanesques convoquent eux plutôt des compositeurs anglais, d’où les extraits de Wiseman (Dickensian) et Portman (Despite The Falling Snow).
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Certainement pas d’une originalité folle, mais le reconnaître ne doit pas empêcher d’apprécier ce score sincère, plein d’émotion, avec ce qu’il faut de musique singeant celle de l’époque, de pièces délicates (Rachel Portman s’invite sur une plage), et de folie douce, à travers quelques fanfares déglinguées. Très attachant.
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La musique épouse sans forcer toutes les ambiances et les émotions du récit, de manière directe et simple. Variée et sincère, elle se laisse écouter avec plaisir.
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Superbe partition dramatique aux accents tragicomiques, captivante, parvenant à parfaitement faire coexister différents styles classiques et contemporains, tout en restant cohérent avec les morceaux de Rota, Morricone, Portman et Wiseman. Le thème principal, simple et touchant, guide délicatement l’auditeur vers une émotion sincère.
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Dupontel s’est toujours un peu méfié de la musique dans ses films. Mais là, il a pris son courage de poilu à deux mains et a confié la tâche délicate de mettre en musique son film à Christophe Julien. Aidée çà et là par quelques morceaux de Rota, Morricone, Portman ou Wiseman, la partition orchestrale de celui-ci est très recommandable.
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