|
Zimmer a jeté une oreille en enfer… et il a pété un cable, mixant électro vintage 80’s (on pense parfois à Barry DeVorzon) et 90’s (façon Media Ventures) ou plus industriel (et donc assez moche), reprises du thème emblématique de DaVinci Code (dont une assez chouette), plages d’atmosphère façon Interstellar… N’importe quoi, donc.
|
|
En plus de s’accrocher (presque désespérément cette fois) à son Chevaliers de Sangreal cité en permanence, Zimmer s’essaye à l’indus sans grand talent avant de retourner à ses recettes les plus banales. On ne peut pas lui reprocher d’essayer, mais Inferno est sans doute ce qu’il a commis de plus pitoyable depuis un bail, et ce sur tous les plans.
|
|
Ouahouh… Zimmer se lâche comme rarement et nous entraîne dans une course effrénée, sorte de technocculte boum-boum et new-age. Entre délire sataniste et ride sous LSD, on a là une véritable cure de jouvence et l’un des tous meilleurs travaux du bonhomme.
|
|
Zimmer va chercher du côté de la musique industrielle, malheureusement sans inspiration. Je ne vois absolument personne qui pourrait défendre un score pareil. Il est tout à fait capable de mieux, mais là c’est la grosse feignasse qui s’est exprimé musicalement.
|
|
L’idée d’entendre Big Z bidouiller l’électronique pure (et un brin rétro) m’a plutôt plu. Il semble ici vouloir mélanger Sinister et Tron Legacy à la sauce mystico-paranoïaque. Certains passages marchent bien, mais sont souvent plombés par une approche systématiquement emphatique et frénétique qui rend l’ensemble éreintant.
|
|
Attention, voilà un Zimmer en mode électro avec ruptures de rythme à tout crin et exploitation de synthés… infernaux. La première partie de l’album est, à dessein, totalement déroutante, très loin de Chevaliers de Sangreal. La seconde partie, tout aussi synthétique, est plus tonale. Une partition étonnamment intéressante.
|