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Pour Jack Reacher, Joe Kraemer avait placé la barre très haut avec un sensationnel hommage au thriller façon 70’s. Toujours aussi inégal, Jackman n’a même pas essayé de s’y mesurer, produisant à l’arrache une partition d’actioner RCP tellement générique qu’il n’en reste déjà plus rien à la fin de l’écoute. Never go back, indeed…
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Envolé, le cachet qu’avait su trouver Joe Kraemer et qui nous avait tant séduits il y a quatre ans. Ce second opus se complait dans des plages électro-orchestrales de suspense et d’action ultra génériques, répétitives, 100… 1000 fois entendues ailleurs et aussitôt oubliées.
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Mon pauvre Henry… Mais que va-t-on faire de toi ? Tu vois bien que musicien à Hollywood, c’est pas un vrai métier ! Il fallait faire dentiste, comme ton père ! Mais il y a quand même un truc qui m’épate : comment tu as pu berner Tom Cruise qui sait si bien s’entourer d’habitude ? Héhé… Finalement, Henry, tu es un véritable professionnel.
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Jackman est bon élève et la production est léchée : musiciens au top, mixage précis et ample. Par contre, pour l’écriture, il fait son cancre et repique tout à son voisin John Powell. Si vous voulez un (énième) clone de Jason Bourne en plus terne et passe-partout, vous voilà servis. C’est par instants vraiment limite… Qu’on est loin de Joe Kraemer !
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Un score électro-orchestral de plus, fonctionnel, sans âme ni saveur particulière, qui louche et voudrait bien ressembler à du John Powell version Jason Bourne sans jamais y parvenir. Ca n’est pas fondamentalement mal fichu, mais ça ne se distingue en rien du tout venant. On est loin de la musique du premier opus.
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