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Bowers revient donc au manoir des Bridgerton avec une nouvelle partition pour piano forte et orchestre, toujours dominé par les cordes. Néanmoins le résultat apparaît vite plus intéressant que celui de la série principale en ce sens que les touches de romance ressortent mieux, d’autant plus touchantes que le ton global se révèle plus tourmenté.
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Musique dramatique pour série à costumes, le style adopté est « moderniste », un tout petit peu à la manière d’un Powell ou d’un McCreary. Tout à fait pertinent dans ses intentions émotionnelles, le résultat s’avère propre mais pas particulièrement personnel, attachant ou mémorable.
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Pour cette mini-série spin-off, les boss ont décidé de conserver le même compositeur, ce qui confère une unité certaine à l’univers. Bowers poursuit sur sa lancée, son score se glissant dans la lignée de ses musiques bridgertoniennes. En conséquence, si vous avez aimé les musiques de la série principale, cet album est conseillé. Sinon, zappez !
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Décidément, la royauté fascine. Bowers en vaut un autre dans le style B.O. « faux-classico-moderno-vaguement répétitif ». Hélas, à force de goûter chaque fois le même plat sous vide – composé avec une technique sûre mais dénué d’ingrédient mémorable – on a vite envie de finir sa charlotte pour passer au café.
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Le thème de Bowers a un côté McCreary du pauvre volontairement assumé. Le score est parfois dynamique, très porté sur les cordes avec toute la panoplie de techniques liées à cet instrument. Il est aussi parfois, hélas, extrêmement prévisible, fagocité par des ostinati électro basiques et peu ragoutants.
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Bowers retrouve indirectement l’univers Bridgerton qui se veut sulfureux mais ressemble plus à un pétard mouillé. Pas grave pour le compositeur, il s’amuse comme un petit fou et son enthousiasme est communicatif. De mieux en mieux pour ma part et un vrai plaisir d’écoute.
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