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Si son approche percussive pour les situations d’action manque franchement d’attrait, Korzeniowski testait là des configurations instrumentales intéressantes, notamment au travers de sonorités de métallophones. On sent néanmoins que ce film d’animation est encore un laboratoire pour lui, deux ans avant le Copernicus Star qui le révèlera.
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Un film d’animation SF de seconde zone sorti en 2007 qui a bénéficié d’une formidable partition ambitieuse avec orchestre et chœurs par un Korzeniowski vu encore à l’époque comme un « bleu ». Enfin édité, l’album est un vrai bonheur, à la fois académique dans sa trame et empli de poésie et d’émotion.
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Je ne suis pas toujours fan du travail de celui dont le nom fait 500 points au Scrabble, mais force est de constater que ses trop rares scores pour l’animation font mouche (jetez-vous sur son divin Copernicus Star). Pour ce film de 2007, il propose un univers riche, foisonnant et intrigant, qui invite à la rêverie et à l’aventure. Superbe, je vous dis !
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Bataille dans un cerveau : mon lobe snob, blasé, s’irrite un peu (le minimalisme c’est sympa mais Korzeniowski en abuse) ; mon lobe cinéphile imagine ce space opera réhaussé par sa B.O. « qui porte sans être intrusive » (lu ici et là) : en dépit de ça, il reste assez de moments forts pour justifier pleinement une écoute isolée.
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On reconnait toujours le style de Korzeniowski quel que soit le projet sur lequel il travaille. Ici, sur ce film d’animation en images de synthèse (pas extra) de 2009 (!!!), on retrouve ce qui fait sa force : sonorités orchestrales envoutantes, mix habile et réussi entre minimalisme et volonté de tisser des mélodies.
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Pour ce film d’animation qui inverse les rôles (en gros, c’est nous les méchants) et se la joue sérieux, le compositeur apporte plus d’emphase et de grandiloquence à sa musique, sans pour autant renoncer aux boucles qui font son style et à une recherche de thèmes. Chouette travail sur les voix et les chœurs. Joli ! Comme souvent chez l’ami Abel.
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