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Jolie musique un tantinet fantasque pour laquelle Mothersbaugh multiplie les couleurs, déployant des situations instrumentales diverses pour coller au plus près du récit : peut-être aurait-il fallu qu’il prenne un peu de hauteur pour proposer un ciment émotionnel plus profond et rendre l’oeuvre plus mémorable, d’autant qu’il n’est pas un mélodiste-né.
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Divertissante et efficace dans son utilisation de l’orchestre avec une touche électronique maline, l’écoute et facile et engageante, le récit dramatique limpide. Aventure, émotions, humour… Du solide, un peu entre Powell et Debney. Des thèmes plus mémorables auraient rendu l’ensemble plus marquant.
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A bientôt 73 ans (c’est dingue comme le temps passe vite !) Mothersbaugh se fend d’un petit score tout simple et assez classique dans son développement. Il ne renouvelle donc pas le genre, mais comme l’homme est habile et bon professionnel, ça passe très bien. C’est assez varié et intéressant pour avoir envie d’y revenir. Et c’est déjà beaucoup !
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Loin d’aborder ce conte en 3D comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, Mothersbaugh le pare des bons ingrédients du genre : dramatique mais pas trop, sautillant mais pas trop, mickey-mousing mais pas trop. Au final, sans y trouver grand-chose à redire, on ne s’en souvient pas trop.
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Mothersbaugh est un compositeur qui fait, généralement, un taf honnête mais sans génie. Néanmoins, ici, dessin animé oblige, deux-trois trucs surnagent en sautillant légèrement. Mais c’est peu. Vous allez dire que je radote mais… un thème qui se retient, avec des variations, non ?
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Film d’animation visible sur Netflix. Une quête initiatique avec une éléphante… On a connu le compositeur plus en verve. Ce n’est pas mauvais, ça manque juste du grain de folie qui fait habituellement son charme. Un travail honnête mais routinier.
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