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Même si on subodore que Mothersbaugh a pris plaisir et soin à concevoir ses petites scénettes, il ne parvient à mettre en place qu’un soutien illustratif sans âme et dépareillé (chœur, guitare électrique, percussions, rythmes de samba, clarinette gerschwinienne, on passe du coq à l’âne sans arrêt) dont on se désintéresse rapidement. Dommage.
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La fantaisie de Mark Mothersbaugh pointe de temps à autres le bout de son nez, mais on a ici droit à un score d’animation juste dans la moyenne, plutôt bien fait mais assez vite oubliable.
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Après Silvestri, c’est donc Mothersbaugh qui reprend la baguette en os de mammouth pour ce second opus. Assez léger dans le ton, il sort régulièrement les percussions pour faire plus brut. Mais attention à ne pas gratter les Croods si vous ne voulez pas que ça saigne. Allez enfiler vos peaux de bêtes et partez pour le Winter Wonderland.
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De gentilles percussions s’incrustent à tout va dans un canevas orchestral des cavernes qui illustre la suite des aventures trépidantes de cette famille préhistorique. Le score de Silvestri était honorable sans être mémorable. C’est le cas ici aussi, assez fun et même très bien écrit. Agréable mais le grain de folie attendue ne survient que trop rarement.
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Mothersbaugh prend le relai de Silvestri pour illustrer les aventures animées de la famille Crood. Le compositeur fait le job tranquillement, même si la partition est parfois secouée de quelques soubresauts dont il a le secret. Mais cela reste sporadique.
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