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On pouvait faire confiance à McCreary pour pondre un petit score d’action horrifique haletant qui fait du bien par où il passe grâce à un orchestre qui turbine comme il faut. On regrette pourtant que certains ingrédients (voix gutturales, vibraphone, assez rare dans ce contexte) ne soient qu’entre-aperçus alors qu’ils auraient pu carrément relever le plat.
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Contrairement au postulat de départ du film, McCreary évacue d’emblée toute malice dans son approche. Il en résulte un score d’horreur / action tout à fait premier degré, efficace mais sans non plus beaucoup d’originalité.
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L’ami Bear, qui collabore pour la troisième fois avec le réalisateur Christopher Landon, semble bien se plaire au sein du studio Blumhouse. Pro, McCreary offre un score de slasher classique (calme, explosion, tension). Pas révolutionnaire, mais sympa. Il souffle donc le chaud et le froid, donnant l’impression d’être au Royaume du Bonhomme Hiver.
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Mon ours préféré accouche souvent d’idées sonores particulières. Cette fois, il s’agit de scansions gutturales intégrées à une partition orchestrale horrifique assez classique. Hélas, au milieu de tous ces jump-scares, elles n’interviennent que trop rarement et je ne reconnais pas vraiment la patte de l’ours.
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Le pitch du film me donne envie de fuir à toute blinde, je dois êtes trop vieux pour ces conneries. Mais la musique est de l’ami Bear, alors on écoute. Le compositeur alterne thèmes horrifiques, grosses séquences d’action et jolies mélodies bucoliques. C’est sympa, bien fait comme toujours avec McCreary, sans être définitif non plus.
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