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S’il n’a jamais brillé par l’inventivité thématique, McCreary compense largement par un sens de la dramaturgie musicale de plus en plus affuté. Cet ours là sait lancer et faire culminer un crescendo, dresser les poils au garde à vous, et injecter un chœur au bon moment pour vous mettre la larme à l’œil. Son opéra galactique est absolument superbe.
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Pour cette série, qui semble bafouer l’œuvre d’Asimov et se noyer dans l’esprit woke, notre prolifique ours préféré (heu… non, pas le fils Souchon) livre une musique alliant sobriété et puissance. Il donne à son score unité et diversité (grâce aux instruments et aux chœurs) me faisant regretter qu’il n’ait pas composé la partition de Dune.
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Pas de recherche sonore révolutionnaire ici, mais un thème principal facilement mémorisable, ancré solidement en début d’album. Le récit et les motifs musicaux s’élargissent par la suite (orchestre, synthés et voix). Aventure, émerveillement, menace, introspection, tout y passe, et on attend la suite !
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L’un des (nombreux) talents de l’ami Bear c’est de trouver des mélodies ET une couleur pour presque tous les projets sur lesquels il travaille. Une fois encore, ici, le cahier des charges est respecté. C’est planant et plaisant, avec un mariage orchestre-synthé réussi et quelques plages bien dynamiques.
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Alors que Dune est sur le grand écran, le chef d’œuvre d’Asimov débarque sur le petit… L’ami Bear se charge d’illustrer musicalement ce mastodonte de la SF et là encore, bingo ! Avec une expérience de vieux briscard des séries, il impose une vision orchestrale et lyrique formidable, élégiaque et sublime. Parfait sur les images d’une belle réussite.
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McCreary propose pour l’adaptation de cette œuvre-phare d’Asimov un score hybride, mixant une batterie d’éléments électroniques avec l’orchestre. Le motif musical récurrent qui évoque le temps est bien trouvé, compte-tenu de l’enjeu principal. L’ensemble n’est pas exempt de passages un peu trop génériques mais s’écoute avec plaisir.
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