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Cher Bear, bonne idée que ce thème principal électro-vintage aux accents 90’s ! Moins bonne idée par contre de te contenter ensuite d’extraire ponctuellement certains éléments de ce thème pour construire tout le reste d’une partition bidouillée avec une habileté consommée mais pas particulièrement inspirée. Tu travailles trop, non ?
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McCreary tente toujours de distinguer ses projets les uns des autres : ici, avec l’aide d’un designer son, il trouve une solution pas fainéante du tout avec une musique largement dominée par l’agencement et le traitement de sonorités de lecteurs informatiques. La modernité et le dynamisme implacable de cette machinerie m’a complètement scotché !
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Démarche intéressante que celle du McCreary bidouilleur (et de son ingé son métalleux) que de tripatouiller les sons émis par des vieux lecteurs de disquettes et d’utiliser un violon électrique. Reste que ces deux composantes sont tout de même noyées dans un ensemble électro pas très joli qui ressemble un peu trop à ce qu’on entend ailleurs.
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Essentiellement électronique (lecteurs de disquettes, claviers) et électrique (violon), Revolt rappelle un peu Defiance. McCreary fait joujou avec des bidouillages sonores agressifs et mécaniques, renvoyant des impressions de jeu Quake-like des années 1990. À la fois étrange et malin, le procédé parvient à ne pas fatiguer grâce à un motif accrocheur.
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« McCreary vs. Alien Killer Robots ! Guess who’s gonna win ? Bear, of course ! » Mais attention, vos oreilles en prendront plein les osselets. McCreary a convoqué tout un assemblage de sons électroniques pour une musique pulsatile au ton résolument rock grunge. Ce n’est pas le Bear que je préfère, mais ça reste intéressant et souvent original.
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