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Tout ici est parfaitement calibré pour délivrer exactement ce qu’il faut d’aventure, d’action et d’exotisme, avec grand orchestre, chœur et tout qu’il faut de thèmes et motifs. Mothersbaugh fait donc le job avec application, et l’écoute s’avère assez divertissante (sauf les horribles chansons). Dommage qu’il y ait un tel déficit de personnalité…
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Mark Mothersbaugh est quelqu’un de consciencieux qui sait manier les ingrédients attendus : il rythme donc les situations comme il se doit avec dynamisme, emphase et bouffées mélodiques, ce qu’il faut de facéties, et armé inévitablement de quelques couleurs asiatiques. Tout est à sa place mais, soyons honnêtes, on n’y reviendra pas…
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Précédé des chansons pop d’usage, un score parfaitement calibré sur le modèle éprouvé par Zimmer/Powell, contenant le dosage réglementaire de samples, coups de cymbales, luths asiatiques, chœurs masculins martiaux… Une musique parfaitement transparente, qui s’oublie à peine écoutée. L’idéal, pour accompagner des ninjas, finalement, non ?
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Les chansons passent de l’insupportable au marrant (celle du méchant), et le score est soigné mais disparate. Les solos de flûte solo sont bien vus, les morceaux d’action orchestraux tirent étonnement très peu parti des sonorités asiatiques, mais les pistes mélodramatiques semblent éteintes et la partie finale semble abrégée.
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Après une série de chansons pas franchement engageantes, le score de Mothersbaugh mélange adroitement sonorités asiatiques (ehru, taiko…) et orchestre conventionnel (agrémenté de quelques chœurs), et le compositeur construit, brique après brique, une partition dépaysante, dynamique (et même émouvante) de plus de 50 minutes.
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