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Cher Mark, bienvenue chez Marvel ! Dommage que ton approche électro-vintage initiale n’aie pas été retenue, mais rassure-toi, le mélange avec un orchestre symphonique fonctionne plutôt pas mal, avec une bonne dose d’humour en plus des envolées héroïco-traditionnelles. Sympa, sans être essentiel ou particulièrement mémorable.
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L’électro rétro-rigolo plus ou moins mis en valeur dans l’écrasante masse orchestrale laisse entrevoir d’intéressantes possibilités, mais si l’ensemble évoque parfois le Your Highness de Jablonsky, il est loin d’être aussi original et décomplexé qu’on veut nous le faire croire, tout juste un peu moins bourrin qu’à l’ordinaire. Pas de quoi crier au génie.
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A part Giacchino, il n’y a eu que Christophe Beck pour me titiller les oreilles chez Marvel. Il faut à présent compter avec Mothersbaugh, qui appose ici son style sympathique tout en respectant les règles du genre. Ca respire ! Alors moi, un compositeur qui fait le job sans perdre son âme de gosse et tout en se faisant plaisir, ça me fait plaisir !
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Le parti pris est sympathique d’emblée : intégrer au style orchestral habituel de Marvel des sonorités électroniques rétro. L’ensemble est divertissant en diable, Mothersbaugh s’amuse malgré la rigidité musicale du studio, et propose des sonorités inattendues, mais le nouveau thème principal est moins mémorable que ceux de Doyle et Tyler.
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Voilà une musique de l’univers Marvel décomplexée, grandiloquente à souhait avec un orchestre de taille respectable qu’on entend fort bien, soutenu par quelques volutes électroniques et des chœurs parcimonieux. Rien de neuf, ça non. Mais j’ai trouvé ça bien fun et Mothersbaugh assume complètement la démesure de l’entreprise.
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