|
Il y a beaucoup d’entrain et de bonne humeur dans cette musique joliment thématique : c’est sûrement ce qui donne un capital-sympathie à cette partition pourtant mineure, Mothersbaugh n’ayant en outre pas pu éviter de parodier le thème des Sherlock Holmes de Hans Zimmer et David Arnold, respectivement pour le film et la série éponyme.
|
|
Honnête et amusante partition orchestrale qui, d’une manière tout de même assez prévisible, base une partie de sa vitalité sur l’imitation du Sherlock Holmes de Zimmer (le thème principal et son instrumentarium, la gigue) : le genre d’exercice que Mothersbaugh maîtrise mais qui ne passionne pas outre mesure.
|
|
Avec son savoir-faire sans faille dans le domaine, Mothersbaugh évite de tartiner du score à tire-larigot et ménage ses effets pour raconter des trucs et distraire réellement l’auditoire. Ce n’est pas grand-chose mais par les temps qui courent, c’est déjà beaucoup.
|
|
Que diable le pauvre Mothersbaugh est-il allé faire dans cette galère ? Obligé de suivre (voire subir) un temp track zimmerien envahissant, le compositeur n’arrive jamais (ou presque) à s’en défaire (y compris dans l’instrumentation – ah le cymbalum !). Dommage, car lorsqu’il n’est pas obligé de singer, le compositeur a du talent.
|
|
Courte partition un peu hornérienne quand elle se fait élégante, mais assez distrayante dans sa diversité. Vu le casting, ça sent quand même la grosse farce. Tu m’étonnes, Sherlock…
|